lundi 14 janvier 2019 à 18 h

par

Claude YOSHIZAWA

Directeur exécutif du Centre culturel franco-japonais de Toulouse

Salon Garonne (niveau -1) Hôtel Crowne Plaza, place du Capitole, Toulouse

La conférence sera suivie d’un dîner (facultatif)

Participation: Adhérents: 5 € – conférence et dîner: 37 €. Non adhérents: 8 € – conférence et dîner: 40 €. Étudiants moins de 25 ans et demandeurs d’emploi: 2 €. Juniors: gratuit. 

Réservation pour le dîner avant le 10 janvier 2019

Depuis 1639, le Japon vit quasiment coupé du monde, du fait de la politique isolationniste du Edo bakufu, le gouvernement des shogun de la dynastie des TOKUGAWA.

En 1853, le Commodore Matthew PERRY tente, par la menace, de convaincre le shogun d’ouvrir son pays. Et c’est le 31 mars 1854 que la « Convention de Kanagawa », qui autorise le ravitaillement des bateaux américains dans trois ports japonais, est signée entre les deux pays. Suivie, quatre ans plus tard, de traités commerciaux avec les États Unis et quatre pays européens, dont la France. C’est le 9 octobre 1858 qu’est signé le « Traité de paix, d’amitié et de commerce entre la France et le Japon ». Un traité historique dont ces deux pays ont décidé de commémorer, en 2018, le 160ème anniversaire.

Le Japon se trouve fortement déstabilisé par ces traités. Des clans soutiennent la décision du shogun, d’autres l’accusent de ne pas protéger assez leur pays contre le risque d’une colonisation. En 1867, mis en échec par ses opposants, le dernier shogun est contraint d’abdiquer et de rendre l’intégralité de ses pouvoirs à l’Empereur. Sous l’autorité de celui-ci, le Japon s’engage résolument dans l’apprentissage du monde occidental afin de l’égaler – pour mieux lui résister. L’ère Meiji naît, nous sommes en 1868. Il y a tout juste 150 ans …