Lundi 11 juin 2018 à 18 h
par
Mukaddas MIJIT
Docteur en Ethnomusicologie
Chercheur associé auprès des Universités de Paris et de Toulouse
Hôtel Crowne Plaza, Salon Garonne (niveau -1)
7, place du Capitole, Toulouse
La conférence sera suivie d’un diner (facultatif)
Participation: Adhérents: Conférence 5 €; Conférence et dîner 30 € – Non Adhérents: Conférence 8 €; Conférence et dîner 38 €; Etudiants – 25 ans / Demandeurs d’emploi 2 €; Juniors: Conférence gratuite.
Réservation pour le dîner avant le 7 juin 2018
Inscriptions à la conférence avant le samedi 9 juin 2018
La confrérie Naqshbandiyya témoigne d’une longue histoire politico-culturelle dans la Région Autonome Ouïghoure du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine.
Jusque dans les années 1950, les maîtres spirituels officiaient régulièrement dans les cérémonies du zikr, au sein des khaniqa (maisons des soufis) présentes dans chaque ville de la région. Quand la révolution culturelle a frappé la Chine, la plupart des maîtres soufis ont dû abandonner leur pratique spirituelle et les khaniqa ont fermé définitivement leur porte.
Nurjan HAPIZ, un des derniers maîtres à avoir connu cette époque post-révolution culturelle, a continuellement tenté pendant les vingt dernières années de sa vie, de faire revivre la pratique du zikr.
Cette communication esquissera un récit de la vie de Nurjan HAPIZ, dernier maître de la confrérie Naqshbandiyya à Ili, en la replaçant dans son contexte historique et musical grâce à l’analyse de sa pratique des chants spirituels. Un film documentaire, tourné lors de l’un de ses derniers zikr organisé dans le village de Rozimet-yuz, sera également présenté.