Lundi 25 mars 2019 à 18 h

par

René CAGNAT

Docteur en sciences politiques

 

Hôtel Crowne Plaza, 7 place du Capitole, Toulouse

Salon Garonne (niveau – 1)

 

La conférence sera suivie d’un dîner (facultatif)

 

Participation: Adhérents: conférence 5 €, conférence +dîner 37 € – Non adhérents: conférence 8 €, conférence +dîner 40 € – Étudiants mois de 25 ans et demandeurs d’emploi: 2 € – Juniors: gratuit

 

Réservation pour le dîner avant le 21 mars 2019

Clôture des inscriptions pour la conférence le samedi 23 mars 2019

 

   La présente conférence en se focalisant sur une zone de haute valeur géostratégique – l’Afghanistan et la zone Afpak (Afghanistan-Pakistan) – abordera nécessairement le niveau suprême de l’action des États-Unis en tant qu’hyperpuissance.

   En dévoilant pour la première fois l’une des thèses de mon essai à paraître ce printemps aux éditions du Cerf, je montrerai sur les cartes que le président Trump semble prêt à perdre le contrôle du « bastion afghan » qui le place pourtant sur les arrières terrestres de presque toutes les grandes puissances: la Chine, la Russie, mais aussi l’Iran, le Pakistan et l’Inde. Il le fait pour respecter une promesse électorale qui, par le rapatriement des « boys »au pays, pourrait lui assurer rien moins que sa réélection en 2020. Mais, ce faisant, Trump ravale la nation américaine au rang de simple superpuissance – surtout maritime – perdant ainsi le rang d’hyperpuissance en charge du monde entier.

To be or not to be, telle est la principale question posée aux Américains par leur retrait de l’Afghanistan. La négociation pour obtenir le maintien, ne fût-ce que d’une seule base (Bagram ?), va être extrêmement difficile puisque la principale exigence des Talibans est le départ de tous les « envahisseurs » étrangers.

Les ambitions chinoises, les préoccupations russes, les menées islamistes, les probables tragédies (Kaboul !) et migrations afghanes, etc. pourront être abordées en dégageant leur importance pour le destin de l’Europe.