Japonisme, les âmes en résonance
Par
Anita HENRY
diplômée de l’INALCO
Lundi 22 janvier 2018 à 18 h
Hôtel Crowne Plaza, 7 place du Capitole, Salon Garonne (niveau 1-)
La conférence sera suivie d’un dîner (facultatif) à 20 h
Participation: Étudiant de moins de 25 ans et demandeur d’emploi: 2 € – Junior: conférence gratuite; Adhérent: Conférence: 5 €; conférence et dîner: 35 €; Non adhérent: Conférence: 8 €; conférence et dîner: 38€
Réservation pour le dîner avant le 18 janvier 2018
Dans cette présentation de la conférence sous le titre « Japonisme, les âmes en résonance » je tente de mettre en lumière le terme « Japonisme » dans son rapport à la peinture, lié à la diffusion d’estampes japonaises, qui sera l’écho à ma grande conférence sur Hokusai de 2016.
Les études menées sur le « japonisme » principalement en 1961, 1983 et de 2008 ainsi que les articles de deux chercheurs m’ont aidé dans la composition de cette conférence : l’article de Shigemi INAGA et celui de Sabine SAVORNIN.
L’article de Sabine Savornin propose de regarder le japonisme comme le fruit d’un échange entre artistes japonais et occidentaux, et pas seulement comme une relation à sens unique. D’où le choix du titre de cette conférence « Japonisme, les âmes en résonance » que j’expliquerai plus en détail le jour de la conférence, le 22 janvier. En effet, l’art japonais tel qu’il est découvert en Europe aurait précédemment été lui-même influencé par l’art européen.
L’article de Shigemi Inaga, publié en France en 1983 sous le titre « La réinterprétation de la perspective linéaire au Japon (1740-1830) et son retour en France (1860-1910) », présente l’intérêt d’avoir été écrit d’un point de vue japonais.
Les recherches dans ce domaine semblent être « épisodiques » … et nous pouvons penser que l’année 2018, une année commémorative des relations franco-japonaise va nous apporter des nouvelles révélations sur ce thème. Je mettrai en avant un domaine sur cette influence qui est présent même aujourd’hui et qui a un impact important sur les jeunes générations. C’est le domaine des bandes dessinées, des mangas. Selon France Culture, la France est le deuxième consommateur mondial de manga…et au Festival International de la BD d’Angoulême on parle bien du 9e Art…
Regardant les estampes de Suzuki Harunobu du 18e siècle ou les BD de Masashi Kishimoto, les jeunes générations continuent à découvrir la civilisation japonaise avec les codes retrouvés et « modernisés » qui ont traversé les siècles.